Un patronage à Amiens
En octobre 2018, un patronage paroissial a vu le jour à Amiens, à côté de l’église Saint-Roch
au sein de la paroisse Saint-Jean-Baptiste.
Fidèle à l’intuition des premiers patronages, le patronage Saint-Roch d’Amiens accueille
des enfants et des jeunes de 6 à 17 ans dans ses locaux du 14 rue Allou.
Plusieurs activités sont proposées
- Tous les mercredis, les plus jeunes (6 - 17 ans) viennent vivre l’aventure du patronage.
Au programme : ateliers manuels, grands-jeux, jeux de société, temps calme, chant, prière et sport. Ils sont encadrés par le directeur et par un prêtre de la paroisse.
Ils sont assistés dans cette mission par un séminariste, par des animateurs diplômés du BAFA ou en cours de formation ainsi que par les aînés du patro (grands collégiens et lycéens).
- Un vendredi soir sur deux, le patronage accueille les plus grands, pour des activités variées, un grand jeu, et un temps de réflexion et de prière.
Pour les 4ème, 3ème et Lycéens : soirées "Sursum Corda" un vendredi sur deux, de 18h à 21h
Pour les 6ème et 5ème : soirées "Sursum Junior" un vendredi par mois, de 17h à 19h
- Pendant les vacances scolaires, le patronage accueille les enfants et les jeunes durant toute une semaine.
- Dans les locaux du patronage sont organisées des sessions de formation au BAFA et au BAFD ouvertes à tous.








Qu'est ce qu'un patronage ?
Le premier patronage français a été fondé à Marseille au début du XIXème siècle par l’abbé Jean-Joseph Allemand.
Ce prêtre a consacré toute sa vie à l’éducation des jeunes gens en suivant une méthode simple, résumée en une phrase : “Ici on joue, ici on prie”.
Les patronages proposent aux enfants et aux jeunes des activités variées, sur leur temps libre. La particularité de cette éducation tient à l’implication des plus âgés dans l’organisation et l’éducation des plus jeunes. Ainsi les jeunes sont responsabilisés et sont initiés à l’art difficile mais exaltant de l’éducation. Les patronages, s’appuyant sur une vision chrétienne de la personne, ont la mission de faire grandir chaque enfant dans toutes ses dimensions : culturelle, physique, sociale, spirituelle. Le grand moyen de cet apprentissage est le jeu.
La figure emblématique de ce mouvement d’éducation populaire reste don Bosco, ce prêtre italien du XIXème siècle, qui rassembla les jeunes défavorisés de Turin en un Oratoire. Celui-ci allait plus loin qu’un simple patronage : il offrait un toit, une famille, une éducation, et une formation professionnelle aux enfants abandonnés.
En France, les patronages étaient portés dans un premier temps par des congrégations, comme les Salésiens de don Bosco, les Frères des écoles chrétiennes, les Religieux de Saint-Vincent-de-Paul de Frédéric Ozanam. Puis de nombreux patronages paroissiaux ont vu le jour dans les paroisses à la fin du XIXème siècle. Les patronages français ont connu un âge d’or après la Seconde Guerre mondiale, en particulier dans le domaine du sport. Dans les années soixante-dix, ces institutions ont peu à peu disparu du paysage français, tout en restant très présentes dans les mémoires. Certains patronages poursuivent encore de nos jours leur mission, comme le patronage du Bon Conseil à Paris, et les patronages de Religieux de Saint-Vincent-de-Paul. Depuis quelques années, de nouveaux patronages paroissiaux voient le jour en France.