Homélie du samedi 25 novembre 2023
33ème semaine du Temps Ordinaire – année impaire
Par Don François
Heureux les invités aux Noces de l’Agneau
Aujourd’hui dans l’Evangile, une question piège est posée à Jésus concernant une veuve qui a connu plusieurs maris. Les sadducéens - un courant du judaïsme du temps de Jésus qui soutient qu’il n’y a pas de résurrection - l’interrogent pour savoir de quel homme elle sera l’épouse lors de la résurrection.
Jésus va alors leur livrer un enseignement très précieux. Il précise que le mariage n’est pas fait pour se prolonger au Ciel, mais qu’il est une anticipation de ce qui se vivra au Ciel. Parfois on peut voir la Vie éternelle comme un prolongement de ce que nous vivons ici-bas, ce qui peut la rendre peu intéressante. Mais Jésus nous dit que la Vie éternelle ne sera pas comme cette vie-là en plus long, mais c’est notre vie d’aujourd’hui qui doit se modeler sur la Vie éternelle - déjà commencée par notre baptême et qui nous donne de vivre par anticipation quelque chose de l’union à Dieu.
Nous devons donc prendre modèle sur l’amour de Dieu pour aimer dans le mariage, et non l’inverse. C’est sur l’amour de Dieu que se fondent nos amours humains. Au Ciel, il n’y aura plus ni femme ni mari, non pas au sens que nous les aurons oubliés, car les liens de charité demeureront, mais l’union parfaite, celle à laquelle nous prépare le mariage, ou le sacerdoce, c’est l’union à Dieu, le but ultime de toute la vie. Dans le mariage chrétien, l’homme et la femme essaient de vivre de la grâce de Dieu afin de se préparer à aimer le Seigneur éternellement au Ciel.
Si on fait du mariage l’absolu de l’amour, cela ne laisse pas de place pour d’autres formes de vie, on ne comprend alors pas très bien le célibat. Epoux, épouses, célibataires consacrés ou non, tous nous pouvons vivre dès ici-bas l’union personnelle à Dieu, relation unique et privilégiée. On parle d’un amour exclusif, de monothéisme, de monogamie : je ne crois qu’en un seul Dieu, et ainsi je n’ai qu’un seul homme, qu’une seule femme. L’amour de Dieu se donne totalement, il ne se reprend pas, que ce soit dans une vie consacrée ou dans le mariage. C’est ce que nous nous préparons à vivre de manière imparfaite ici-bas, dans l’attente que cela soit rendu parfait au Ciel.
Dans cette Eucharistie, demandons au Seigneur de renouveler cette alliance avec Lui, alliance qu’il a scellée lors de notre baptême où nous sommes devenus un autre Christ. En recevant son Corps, par cette communion charnelle avec Lui, chacun de nous est invité à entrer dans cette alliance personnelle qui se vit déjà ici-bas et qui se vivra pleinement au Ciel. Amen.
Homélie du Dimanche 12 novembre 2023
32ème dimanche du Temps Ordinaire – année A
Par don Xandro
Seigneur, donne-moi cette préoccupation du Ciel !
Voici deux scènes de la vie quotidienne qui peuvent nous aider à mieux comprendre l’Evangile d’aujourd’hui :
1) Un jeune enfant ne sait pas comment il va réussir à apprendre par cœur en l’espace d’une semaine la fable de la Fontaine que son professeur a demandé de réciter en classe. Il trouve l’apprentissage très difficile, surtout en si peu de temps. Ce même enfant, lorsqu’il s’agit de son film préféré, est capable d’apprendre par cœur aisément toutes les répliques des acteurs, en un temps record. Histoire véridique !
2) Des jeunes s’inscrivent pour partir en montagne escalader un sommet. Tous sont capables de faire cette ascension, certains sont très motivés, d’autres nettement moins et s’y rendent plutôt à défaut d’autres activités. Atteindre un sommet montagneux n’est pas chose aisée, mais ceux qui en avaient très envie vivent l’aventure de leur vie. Plus ils souffrent lors de l’ascension, plus ils sont heureux ! Les autres, au contraire, venus plus ou moins par hasard, subissent totalement la situation et l’aventure devient vite un cauchemar pour eux !
Ces deux scènes de vie illustrent très bien la parabole des dix vierges de l’Evangile : les cinq vierges sages et avisées d’un côté, et les cinq vierges insouciantes et insensées de l’autre. Il ne s’agit pas d’un problème de capacité, mais bien de motivation les concernant. L’huile que vient à manquer qui ne peut être partagée, c’est le désir, l’envie, la motivation.
La question est simple : avons-nous vraiment envie d’aller au Ciel ? Sommes-nous réellement motivés par les promesses du Christ ? Le Ciel, l’enfer, le jugement dont il est question dans cette parabole, la salle des fêtes à laquelle on accède ou pas, tout cela dépend de notre désir et de notre motivation.
Vous allez me dire que tout le monde a envie d’aller au Ciel ! Mais qu’est-ce que le Ciel ? Certains chrétiens croient que le Ciel correspond à la pleine satisfaction de tous leurs désirs égoïstes, comme si Dieu allait combler leurs envies personnelles : pour l’un, des montagnes de chocolat, pour l’autre, passionné de chasse, du gibier à volonté ou que sais-je ! Chacun aurait son ciel correspondant à ses propres désirs et fantasmes, comme si Dieu validait nos péchés de gourmandise et nos passions désordonnées. Mais dans ce cas-là, si chacun a son petit ciel à soi où ses envies sont comblées, de sorte que chacun se trouve dans son coin, il ne s’agit pas du Ciel. C’est plutôt la définition même de l’enfer !
En réalité, le Ciel est un, il n’y a qu’un seul Ciel avec un programme très précis. Dans la deuxième lecture, saint Paul nous dit que nous allons « être avec le Seigneur ». Le Ciel, c’est être avec le Seigneur et participer à sa manière d’être, c’est-à-dire aimer Dieu et son prochain, être prêt à renoncer à ses propres envies et désirs par amour pour Dieu, faire l’offrande joyeuse de sa vie. Le Ciel commence ici-bas dès maintenant. C’est en alignant nos désirs sur Sa volonté que nous aurons le Ciel !
Dieu respecte notre liberté, mais cette liberté est-elle orientée vers Lui ? Voulons-nous ce qu’Il nous propose ? Nous pouvons penser que Dieu va tous nous exaucer, chacun selon ses désirs. Et si nous ne voulons que la satisfaction de nos envies, nous l’obtiendrons, Dieu respecte notre choix, mais cela risque d’être un enfer…
On ne peut désirer le Ciel à moitié, comme les vierges insensées de l’Evangile. « Être avec le Seigneur ? Ah oui, pourquoi pas. » Si nous ne le désirons pas de tout notre cœur, si nous sommes davantage préoccupés et motivés par d’autres choses, si l’idée d’être avec le Seigneur, de l’aimer et d’aimer son prochain, même quand cela coute, ne nous attire pas vraiment, si ce n’est pas cela le moteur de notre vie, alors nous n’entrerons pas dans la salle des noces ; Non pas parce que Dieu serait dur ou méchant, mais parce que notre désir nous conduit tout simplement ailleurs.
J’ai commencé en disant que ce n’était pas un problème de capacité. Peu importe notre fragilité morale, notre insuffisance, notre incapacité, notre péché, la seule question est : désirons-nous vivre avec le Seigneur ? Désirons-nous une vie à l’image du Christ ? Mais comment faire si nous constatons qu’effectivement nous ne désirons pas vraiment être avec le Seigneur ?
Je vous propose la question suivante : est-ce qu’au moins nous souffrons de ne pas savoir aimer Dieu, de ne pas savoir prier comme il faudrait ? Est-ce qu’au moins nous souffrons de ne pas savoir aimer notre prochain comme Dieu nous le demande ? Est-ce que nous souffrons de la médiocrité de notre désir, de la mesquinerie de nos envies, de la bassesse de ce qui nous motive vraiment ? Est-ce que nous souffrons de notre cœur si tiède, de ce que Dieu compte si peu pour nous ? Ou au pire : est-ce que nous souffrons au moins de ne pas en souffrir ?
Et alors, est-ce que nous implorons le Seigneur d’allumer en nous cette flamme ? Dieu n’a besoin que d’une petite étincelle sur laquelle il répandra son huile pour que le feu se propage.
Seigneur, aie pitié de moi, donne-moi ce cœur ardent et ajuste mon désir. Donne-moi cette préoccupation du Ciel, je t’en supplie Seigneur.
Homélie du Dimanche 5 novembre 2023
31ème dimanche du Temps Ordinaire – année A Par don Régis
La Paternité divine
Aujourd’hui dans l’Evangile Jésus dénonce ouvertement l’attitude des scribes et de certains pharisiens. Nous sommes habitués à une certaine douceur du Christ envers les pécheurs, mais cette fois-ci Jésus se montre intransigeant avec leur hypocrisie d’autant qu’ils affichent leur appartenance à Dieu et leur volonté de vivre selon ses commandements. Il ne s’agit pas tant de dénoncer une faiblesse humaine qu’un orgueil, dont le but est de se faire remarquer des hommes et qui vient trahir Dieu lui-même. « Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens. »
Pour illustrer ces propos, Jésus décrit le comportement des scribes et des pharisiens dont celui d’élargir leurs phylactères, ces carrés de cuir que certains juifs portent encore aujourd’hui sur le front ou sur le bras, dans lesquels un texte de l’Exode ou du Deutéronome est inséré. Il s’agit de garder la loi divine dans sa mémoire et près du cœur. Jésus ne condamne pas le fait de les porter, tout comme les franges dépassant de leur manteau, mais ces pratiques devraient normalement conduire à une conversion intérieure...
En décrivant cette manière de faire, Jésus peut ensuite dénoncer l’autorité que les scribes et les pharisiens s’arrogent pour parler au nom de Dieu. C’est en ce sens qu’il souligne que personne ne peut prendre la place du Père, ni la sienne d’ailleurs, car il est le seul maître pouvant nous conduire au Père. « N’appelez personne du nom de maître car vous n’avez qu’un seul maître le Christ, n’appelez personne du nom de père car vous n’avez qu’un seul père, il est dans les cieux. […] » Il y a une Paternité absolue du Père (la formulation ici est à mettre en parallèle avec d’autres paroles comme : « lorsque ton œil te conduit au péché, arrache-le »). Et Jésus, comme Fils de Dieu est vraiment celui qui peut nous faire connaitre le Père. « Nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père et ceux à qui le Père veut le révéler. »
Nous pouvons ensuite nous interroger sur la manière dont cette parole peut nous rejoindre dans notre vie personnelle et dans la société dans laquelle nous vivons. Dans un premier temps, on pourrait dire que cet évangile est circonstanciel et ne correspond en rien à notre temps. En regardant notre pays aujourd’hui, on voit que ce qui est lié à la foi est banni : des villes déplacent les statues des saints devenues gênantes, à l’approche de Noël, on nous rappelle l’interdiction de mettre des crèches dans l’espace public, le port de la croix sur soi ne doit pas être visible dans beaucoup de lieux... De toute évidence, il serait difficile de dire que les chrétiens en 2023 cherchent à montrer des signes ostensibles de leur foi, puisque cela leur est interdit, et que, de plus, ils n’en ont pas toujours le courage !
Concernant la paternité, reconnaissons que nous avons pris une certaine distance avec cette notion. Le mot « patron » par exemple (qui vient de pater) est pour ainsi dire banni du langage courant. Cette négation de la paternité transparait à travers les médias, actuellement une publicité incite les hommes à faire un don de gamètes. Mais le père ne sert qu’à cela ! Il est absent ensuite durant la grossesse de la mère et dans l’éducation de l’enfant. Voilà un modèle de société sans père !
Concernant les enseignants, que dire de la difficulté et du malaise qu’ils éprouvent lorsqu’ils essaient de transmettre un savoir ? Pensons aux derniers attentats touchant le corps professoral !
Dans de telles conditions, comment appliquer l’évangile d’aujourd’hui à notre société ?
Le point commun, pourrait être celui-ci : à l’époque de Jésus des hommes ont voulu prendre la place de Dieu, ils parlaient en son nom et le trahissaient ! Aujourd’hui, on met Dieu en dehors de l’espace public, on le trahit donc également.
Comment conduire au Père si ce n’est en parlant de Lui et en le montrant !
La paternité doit être assumée, en rappelant que Dieu a créé l’homme et la femme pour dire quelque chose de cette paternité divine. La paternité s’exerce à travers votre présence à vous parents, d’un point de vue affectif et humain. Mais d’autres lieux de paternité existent comme la paternité spirituelle ou intellectuelle.
Il y a une paternité divine, qui est absolue, mais Dieu veut qu’il y ait des médiations pour se faire connaître comme Père. C’est pour cela qu’il nous envoie son Fils. Lorsque l’on exerce le rôle d’un père ou d’une mère, il ne faut pas le ramener à soi mais le renvoyer au Père.
Trouvons des moyens pour cela : si les parents se mettent à genoux pour prier Dieu, les enfants réaliseront alors tout de suite qu’il y a un Père plus grand dans les cieux. Si les enfants voient leurs parents se confesser, ils verront alors qu’ils ne sont pas parfaits, renvoyant ainsi une nouvelle fois à la paternité de Dieu.
Concernant l’enseignement, on constate trop souvent une démission des parents qui prônent la liberté des enfants. Parents, ne démissionnez pas ! La Vérité se reçoit de Dieu. Si vous n’agissez pas, si vous ne parlez pas de Dieu à vos enfants, comment accéderont-ils à cette vérité ? Ne suivez pas l’esprit du monde, ne faites pas comme ces couples qui, par bonheur, demandent le baptême pour leur enfant, mais, suivant l’esprit du monde, s’empressent d’ajouter qu’ils le laisseront libre de choisir par la suite. Quel malheur !
Si vous voulez faire découvrir la paternité de Dieu à vos enfants, faites-leur découvrir la Parole du Christ. Engagez-vous dans cet enseignement, ne laissez pas vos enfants sur le bord de la route, il y a une vérité qui est plus grande que nous, qui vient de Dieu, qui nous dépasse, qu’il nous faut recevoir !
Sachons prendre notre place, celle d’enfants de Dieu, nous avons à transmettre quelque chose de la paternité de Dieu en nous laissant guider et former par le Christ.
Homélie du 3 novembre 2023
1er vendredi du mois – dévotion au Sacré-Cœur de Jésus
Par don Xandro
J’ai dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante
Dans la première lecture de saint Paul aux Romains, saint Paul insiste sur ces paroles : c’est la vérité que je dis dans le Christ, je ne mens pas, ma conscience m’en rend témoignage dans l’Esprit Saint : j’ai dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante. Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race, je souhaiterais être anathème, séparé du Christ.
On sait dans le Nouveau Testament que saint Paul est un grand amoureux du Christ, pour lui le Christ est toute sa vie, au point de dire : ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. Il ira jusqu’à s’exprimer ainsi : Je suis convaincu, ni la mort, ni la vie, ni la terre, ni le ciel, ni aucune créature ni puissance, rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus.
Si saint Paul est prêt à être séparé du Christ – qu’il aime de tout son cœur – pour l’amour de ses frères, c’est qu’il les aime vraiment ! En réalité, il est tellement uni au cœur de Jésus, que tout ce qui est vrai pour le cœur du Christ devient vrai pour le cœur de saint Paul.
En ce premier vendredi du mois nous honorons le Sacré-Cœur de Jésus et nous pensons à cette tristesse, à cette blessure du cœur du Christ qui aime tellement les hommes qu’Il est attristé par tous ceux qui ne répondent pas à son amour. Être chrétien, c’est comme pour saint Paul, faire nôtre cette blessure. La tristesse de Jésus face à ceux qui ne croient pas doit devenir notre tristesse, une blessure de notre cœur.
Cela n’invalide pas ce que saint Paul dit par ailleurs : Soyez toujours dans la joie, je vous le répète, soyez toujours dans la joie, ou le fait qu’il nous rappelle que le premier fruit de l’Esprit Saint est la joie. L’un n’exclut pas l’autre. En tant que chrétiens, nous avons à vivre ce paradoxe d’être toujours dans la joie et en même temps d’avoir cette grande tristesse qui ne se lamente pas, mais qui devient un moteur puissant pour aller annoncer le Christ, et aussi pour réparer ce manque d’amour par un surcroit d’amour, une blessure du cœur qui fait grandir notre cœur.
Demandons à saint Paul d’avoir comme lui un cœur qui correspond pleinement au cœur du Christ dans la joie comme dans la tristesse. Amen.
Homélie du 2 novembre 2023
Commémoraison de tous les fidèles défunts
Par Don Régis
Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur.
Celui qui croit en moi ne mourra jamais.
Le Fils de Dieu est venu sur terre pour que nous puissions ensuite partager sa condition de Fils, près du Père, dans la Vie éternelle. La vie, au-delà de la mort, est comme transformée pour vivre en Dieu. Cette promesse de Vie éternelle est essentielle pour nous, particulièrement pour ceux qui ont perdu un être cher cette année. La résurrection du Christ nous montre qu’il a vaincu la mort. Lorsque nous entendons la volonté de Dieu de nous amener près de Lui pour que nous puissions vivre de son amour, nous sommes forcément dans la confiance et dans la paix en pensant à nos défunts - même si cela n’enlève pas la souffrance liée à la séparation.
Quand nous aimons quelqu’un, nous voulons le meilleur pour cette personne. Aujourd’hui, nous souhaitons pour nos défunts qu’ils reposent en Dieu, sachant que nous ne connaissons pas intiment le lien qui les unit à Dieu.
Pendant la vie terrestre, il a pu y avoir un choix explicite, une vie toute tournée vers Dieu et la volonté de faire le bien, comme c’est le cas dans la vie des saints.
Quelquefois le choix de Dieu peut se faire lors des derniers instants, comme pour saint Dismas sur la croix : Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras dans ton Royaume - En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis.
Parfois encore il peut s’agir d’un choix resté dans le secret du cœur.
Il n’est pas possible de se mettre à la place de quelqu’un, de connaitre son choix, mais nous savons que Dieu veut accueillir chacun.
Lorsque nous quittons cette terre, nous n’avons plus la possibilité de poser des actes, puisqu’il n’y a plus la liberté propre à la vie terrestre. Nous pourrons alors avoir besoin d’être purifiés pour mieux ressembler au Seigneur, cette purification étant liée à son amour miséricordieux. Dieu veut en effet que nous puissions vivre avec lui et lui ressembler.
L’Eglise nomme « purgatoire » cette réalité déjà décrite dans l’Ancien Testament, dans le 2ème livre des Macchabées. Notre prière pour nos défunts a alors tout son sens, car ils peuvent avoir besoin de nous, ils doivent pouvoir compter sur notre aide qui passe par la confiance, la foi en Dieu et la prière.
Aujourd’hui nous allons prier pour tous les défunts de la paroisse, nous allons nommer en particulier ceux qui nous ont quittés cette année pour que le Seigneur les accueille dans sa miséricorde et leur donne de partager dès maintenant sa gloire.
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