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La confession à Noël


Le commencement du bien n’est autre chose que la confession du mal

 

La confession c'est quoi ?


La confession me fait peur, mais qu'est-ce que c'est ?


La confession est aussi appelée sacrement de réconciliation.

C’est un sacrement de guérison: lorsque je vais me confesser c’est pour me guérir, me guérir l’âme, me guérir le cœur.

Dieu me Pardonne tout et à vrai dire il me veut libre, qu’importe mes choix il les accepte, il les connaît et ne les juge pas. (« Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jn 3, 17).


« Le Bon Dieu sait tout. Avant même que vous vous confessiez, il sait déjà que vous pécherez encore et, toutefois, il vous pardonne. L’Amour de notre Dieu est si grand, il va jusqu’à oublier volontairement l’avenir, pour nous pardonner »

Benoit XVI


 

Mais alors pourquoi se confesser si Dieu me pardonne avant même que je ne le demande ?



Le pape François nous répond:


« Le mal est fort, il a un pouvoir séduisant: il attire, il fascine, Pour s’en détacher, notre engagement ne suffit pas, il faut un amour plus grand. On ne peut pas vaincre le mal sans Dieu: seul son amour redresse à l’intérieur, seule sa tendresse déversée dans le cœur rend libre. Si nous voulons être libérés du mal, de la place doit être faite au Seigneur qui pardonne et qui guérit. »



Je suis la personne qui souffre de mes mauvais choix, de mes erreurs, mes maladresses, mes mauvaises pensées et pour m’en débarrasser, me débarrasser de mes ténèbres j’ai besoin de la lumière de Dieu. De son Amour qui guérit.

Mais suis-je prêt à cela, suis-je prêt à abandonner mes ténèbres pour l'Amour ?




Benoit XVI nous disait :

« Parfois, l’homme aime davantage les ténèbres que la lumière, parce qu’il est lié à ses péchés. Mais ce n’est qu’en s’ouvrant à la lumière, et en confessant sincèrement ses fautes à Dieu, que l’on trouve la vraie paix et la vraie joie. »


 

Aller me confesser c’est tout d’abord regarder mes fautes et mes souffrances avec sincérité, les reconnaître sous le regard bienveillant de Dieu et les accepter moi-même avec son aide.

Ce n’est qu’en s’ouvrant à la lumière, et en confessant sincèrement ses fautes à Dieu, que l’on trouve la vraie paix et la vraie joie

Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère.



« Se confesser à un prêtre c’est une façon de mettre sa vie entre les mains et dans le cœur de quelqu’un d’autre qui agit alors au nom de Jésus et à sa place. C’est une façon d’être concrets et authentiques : de se placer face à la réalité en regardant quelqu’un d’autre et non pas à un autre soi-même, reflété dans un miroir. »

Pape François


 

Les obstacles ?

Mon choix. Je suis mon seul obstacle.


« La miséricorde existe, mais si tu ne veux pas l’accueillir, si tu ne te reconnais pas pécheur, ça veut dire que tu ne veux pas en être l’objet, que tu n’en ressens pas le besoin. »

Pape François


Saint Augustin commente :

« Ainsi le médecin s’approche du malade, pour lui rendre, autant que possible, la santé. Mais le malade se donne à lui-même la mort, s’il refuse d’observer les prescriptions du médecin. »


Si je veux guérir, si je veux avancer vers la paix, la joie, je dois confesser ce qui me pèse afin que l’Amour de Dieu et son Pardon puissent toucher mon coeur et avoir un effet dans ma vie.

Seul je ne le peux pas.

Son Amour inconditionnel peut tout, même me faire accepter les pires ténèbres qui m’entourent et les dissoudre pour retrouver la lumière.

Je suis un Homme, j'ai commis des erreurs, je suis peut-être actuellement entrain d'en commettre et j'en commettrai d'autres. Dieu le sait et pourtant il m'aime ainsi.


Le pape François nous explique qu' " Il y a beaucoup de personnes humbles qui avouent leurs rechutes. Ce qui est important dans la vie ce n’est pas de ne jamais chuter en chemin. Ce qui est important c’est de toujours se relever, de ne pas rester par terre, à se "lécher les blessures".

Le Seigneur de la Miséricorde qui me pardonne toujours, m’offre ainsi la possibilité de toujours recommencer."

 

Pourquoi ne pas demander pardon à Dieu de chez moi ?



Le Seigneur m’entend dans chacune de mes prières, mais il a appelé certaines personnes à travailler pour lui. C’est à travers eux que nous recevons directement les sacrements et la grâce. Les prêtres



« Je peux, certes, parler avec le Seigneur, lui demander directement pardon, l’implorer. Et le Seigneur me pardonne sur-le-champ. Mais il est important que, dans un confessionnal, je me place moi-même devant un prêtre qui représente Jésus, que je m’agenouille face à notre Mère l’Église, appelée à distribuer la miséricorde de Dieu. Il y a une objectivité dans le geste de s’agenouiller devant un prêtre qui, à ce moment-là, devient l’instrument par lequel la grâce me parvient et me guérit. »

Pape François


 

Par ailleurs, penser à la confession est déjà un très grand acte. C’est le moment à partir duquel je décide d’abandonner l’égo, celui qui me dirige et me tire vers les ténèbres pour aller vers l’amour et la lumière. C’est le moment où j’entends l’appel de Dieu qui me veut dans la paix et la joie.


« Il y a aussi l’importance du geste. Rien que le fait d’aller vers le confessionnal montre bien qu’il y a un début de repentir, même s’il n’est pas conscient. Sans ce mouvement initial, la personne n’y serait pas allée. Le fait qu’elle s’y trouve peut manifester un désir de changement. Sa parole est importante parce qu’elle explicite son geste. Cela étant, le geste en soi reste important. »

Pape François


 

Comment se déroule la confession ?

Dans l’amour.

Le prêtre saura vous guider, que ce soit la première ou la centième fois que vous allez vous confesser. Personne ne vous jugera, le manque de pratique ou de connaissance ne doit pas être un obstacle. Dieu nous aime avec nos imperfections, avec notre ignorance, au contraire Dieu se réjouit de nous accueillir tel que nous sommes.


Crédit photo: Notre-Dame d'Amiens

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