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les Éditos en octobre

Le 14 Octobre 2022

Les Missions au cœur de la foi

« Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Ac 1,8)

Ces dernières paroles du Christ avant son ascension sont à la fois une promesse et un commandement. Elles ont été choisies pour nous guider cette année dans la Semaine Missionnaire Mondiale qui commence ce dimanche 16 octobre et trouvera son sommet le 23 octobre avec le Dimanche des Missions et la quête pour les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM)érigées il y a 100 ans pour soutenir l’activité missionnaire de l’Eglise dans le monde entier. Comment vivre cette semaine missionnaire ?

Le pape François nous donne trois pistes à partir des trois parties du verset des Actes des Apôtres :


1- Laisser la place à l’Esprit Saint. C’est lui « le véritable protagoniste de la mission : c’est lui qui donne la parole juste, au bon moment et de juste manière ». Tournons-nous vers lui dans une prière fervente et insistante, pour nous-même et pour tous les missionnaires de l’Eglise, surtout ceux qui sont découragés ou se trouvent dans des situations difficiles et éprouvantes.

Action concrète : prier tous les jours le Viens Saint-Esprit (Séquence de la Pentecôte)


2- Être un témoin là où je suis. « J’exhorte donc chacun à retrouver le courage, la franchise, cette parrhésie [liberté de parole] des premiers chrétiens, pour témoigner du Christ en paroles et en actes, dans tous les domaines de la vie. »

Action concrète : oser un geste ou une parole qui témoigne de ma foi en Jésus Christ


3- Se soucier de la mission aux extrémités de la terre. S’il est important d’être d’abord évangélisateur là où nous vivons et travaillons, nous ne pouvons pas oublier que l’Eglise est universelle, tout comme sa mission.

Action concrète : soutenir concrètement une initiative missionnaire (OPM ou autre)


Don Xandro

 

Le 7 Octobre 2022

Regnum Galliae, Regnum Mariae


Honorons, en récitant pieusement notre rosaire durant ce mois d’octobre, celle qui a été déclarée sainte patronne de notre pays par le pape Pie XI :

« Il est certain, selon un ancien adage, que le royaume de France (Regnum Galliae) a été appelé le royaume de Marie (Regnum Mariae), et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l’Église, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, Bernard de Clairvaux et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et contribué à promouvoir et amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu.


Même les monuments sacrés attestent d’éclatante manière l’antique dévotion du peuple à l’égard de la Vierge : 34 églises cathédrales jouissent du titre de la Vierge Mère de Dieu, parmi lesquelles on aime à rappeler comme les plus célèbres, celles qui s’élèvent à Paris, à Amiens, et à Chartres. L’immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année aux sanctuaires de Marie montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu’elle soit, paraît incapable de contenir les foules innombrables des pèlerins.


La Vierge en personne, trésorière de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français.

Bien plus, les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’Église Notre-Dame. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Enfin, Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions.

C’est pourquoi, Nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité. »

Pie XI (2 mars 1922)

Don Antoine

 

Avec un peu de foi...


Les apôtres, en voyant ce que le Christ réalise et en écoutant ce qu’il leur demande, lui font cette prière : « augmente en nous la foi ! ». Jésus leur répond alors qu’avec un tout petit peu de foi, ils pourraient déjà faire de grandes choses.Il illustre cette parole par une comparaison, volontairement choquante, entre un maître et son serviteur. Ce dernier, après avoir travaillé toute la journée, se doit le soir de continuer de servir son maître avant de pouvoir se reposer, tout en se rappelant qu’il n’a fait que son devoir !

Pour comprendre ce qu’est la foi, il nous faut donc prendre la mesure de ce que nous sommes face à Dieu, comme ce serviteur face à son maître. Réaliser la grandeur de Dieu, que nous ne sommes rien face à Lui, et même que nous ne pouvons prétendre à rien.

Si Dieu compte ainsi sur nous, comme le maître sur ses serviteurs, ce n’est pas en fonction d’une nécessité pour lui de faire appel à nous, mais tout simplement parce qu’Il le veut. C’est là sa grandeur : il pourrait tout faire sans nous mais veut avoir besoin de nous pour réaliser son plan de salut. Et si Dieu compte sur nous, il ne peut que nous aider à réaliser ce qu’il nous demande. La découverte de cette confiance qu’il met en nous et de sa bonté, ne sont-elles pas le début de la foi ? Un tout petit peu de cette foi peut alors porter de beaux fruits. Pensons à l’œuvre de rédemption que Jésus a réalisée pour tous les hommes, « simplement » en mourant sur la Croix…

En tenant compte du fait qu’il n'y aura jamais de commune mesure entre le peu que l'homme va réaliser et la merveille que Dieu pourra accomplir à travers lui, donnons-Lui notre peu de foi pour qu’il puisse faire des merveilles. Don Régis

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