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7ème Semaine du Temps Pascal

18 MAI 2021.

Homélie de Don Claude-Noël

Dans l’Evangile, Jésus nous dit qu’Il est venu nous donner la vie éternelle. Cette vie éternelle reste un grand mystère et nous sommes en droit de nous interroger sur ce que nous allons faire durant toute l’éternité.

Il s’agit en réalité d’un éternel présent. Il n’y a pas de temps auprès de Dieu mais cette vie commence dès aujourd’hui, nous rentrons dans l’éternité de Dieu lorsque nous sommes unis au Christ. Pour cela, il nous faut connaître Jésus.

Cette connaissance peut être cérébrale, de grands théologiens ont écrit des bibliothèques entières sur le mystère de Dieu mais lors du procès de Jeanne d’Arc, ils sont passés à côté de cette jeune fille remplie de connaissance de Dieu et de sagesse. Une connaissance intellectuelle est nécessaire mais ne suffit donc pas, il s’agit d’acquérir une connaissance plus profonde.

Certains prendront le prétexte d’être scientifique pour remettre en cause leur Foi. Il paraît indispensable d’avoir un équilibre entre ses connaissances scolaires et sa connaissance de Dieu et du catéchisme.

Connaître Dieu c’est connaître avec le cœur, c’est aimer, c’est vivre avec, c’est partager la vie du Seigneur, connaître comment Il agit en nous, avec nous et dans le monde. Cela mobilise toute notre personne.

Dans l’Evangile, on trouve plusieurs définitions de la connaissance de Dieu : c’est recevoir sa parole et la garder précieusement comme un trésor, c’est aussi reconnaître son œuvre à travers les événements discrets du monde.

Nous sommes appelés à poursuivre l’œuvre de Dieu, comme le fait saint Paul. Cette connaissance de Dieu nous est donnée en héritage et nous sommes invités à faire connaître ce que Dieu fait dans notre vie et dans le monde et comment sa parole agit en nous.

Demandons au Seigneur qu’Il prie pour nous de manière particulière, qu’Il nous aide à le recevoir.

Amen


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19 MAI 2021

Homélie de Don Edouard


L’accueil récent d’un nouvel évêque qui vient de loin et l’annonce du départ prochain de don Claude-Noel, nous rappellent que les missionnaires sont envoyés.

Dans les premiers temps de l’annonce de l’Evangile où sont fondées de petites Eglises et communautés locales, le parcours de saint Paul d’îles en îles, de la Turquie à la Grèce, en passant par Antioche ou Jérusalem, est difficile à suivre .

Néanmoins, on constate que les gens ressentent de la peine à laisser partir saint Paul après quelques semaines, mois ou années. ils s’agenouillent sur le rivage et expriment leur peine. Gardons à l’esprit que malgré l’absence et le détachement nécessaire, la mission est à chaque fois féconde.

Saint Paul annonce la Parole de Dieu et nous confie à la Parole de sa Grâce. C’est la Grâce de Dieu elle-même qui fait l’oeuvre de l’édification de l’Eglise, c’est l’Esprit saint qui construit son Eglise.

Les confirmés de dimanche seront sanctifiés dans l’Esprit saint et ils vont coopérer à la construction de l’Eglise de manière plus profonde. Le travail semé durant une année par leurs accompagnateurs, va porter un fruit qui va les dépasser.

Saint Paul reprend dans les Actes des Apôtres une phrase de Jésus : il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Saint Paul découvre, en tant que missionnaire, le bonheur de donner la Parole de Dieu. Ce bonheur pousse ceux qui ont reçu la Parole à la transmettre. Les contemporains de saint Paul ressentent de la gratitude mais il y a plus de joie pour saint Paul qui a donné que pour les gens qui ont reçu.

La gratitude, la reconnaissance peut être perçue comme un besoin légitime, mais la vraie Joie est d’exprimer cette gratitude, plus que de la recevoir.

Ce passage des Actes des Apôtres autour de saint Paul nous invite à donner la parole de Dieu et à laisser ainsi l’Esprit saint nous traverser afin que l’Eglise se construise.

Amen

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20 MAI 2021

Homélie de don François

Dans un chapitre de saint Jean nous trouvons la phrase : le Père et moi, nous sommes Un.

Ces mots ne sont pas choisis au hasard. Grammaticalement, on dirait plutôt : le Père et moi, nous sommes unis ou le Père et moi ne formons qu’Un seul. Il y a dans cette phrase une altérité : le Père et moi, et en même temps une unité : Un, c’est le mystère de la Sainte Trinité. Cette unité est le fruit de leur amour mutuel, c’est-à-dire de l’Esprit saint. Le Père n’est pas le Fils et le Fils n’est pas le Père. Les pères de l’Eglise nous disent que le Père est ce que l’on ne peut pas voir du Fils et le Fils est ce que l’on peut voir du Père. Ce mystère ne peut être compris que comme un mystère d’Amour.

Lorsque Jésus s’adresse aux apôtres juste avant sa Passion, ce qui est la prière sacerdotale de Jésus, Il prie le Père directement devant les douze, sans s’isoler dans la montagne. Il leur révèle alors précisément le mystère qui est au cœur de notre Foi.

Si Dieu n’est pas un seul, Il n’est pas Dieu, c’est la grande différence avec le polythéisme. Le christianisme a eu cette intuition, comme d’autres religions monothéistes, que s’il y avait plusieurs dieux, certains n’en étaient pas vraiment un. On trouve alors une hiérarchie, par ordre de grandeur dans leur divinité.

Dieu, pour être Dieu, doit être Un, mais si ce Dieu unique est isolé et solitaire, Il devient écrasant, c’est un Dieu n’est qui n’est pas en relation, c’est un Dieu qui n’est pas Amour. L’islam est monothéiste, il y a un seul Dieu, tout puissant mais ce n’est pas le Dieu d’Amour auquel nous croyons.

Si Dieu est Trinité, il y a au sein même de ce qu’est Dieu, une dépendance du Père pour le Fils, du Fils pour le Père. Dans l’être-même de Dieu, il y a la relation. L’amour étant communicatif, cet amour va être partagé.

Cette communion d’Amour, cet Amour tellement puissant, que Dieu offre immédiatement, sans chronologie, car Dieu est hors du temps, donne naissance à une personne : l’Esprit saint qui procède du Père et du Fils et qui est en même temps le lien d’Amour entre le Père et Fils. Cette communion d’Amour est partagée dans l’Eglise.

- L’unité des croyants est une unité de Foi par l’Esprit saint, c’est la Foi que nous recevons comme don de Dieu.

- Les peuples de toutes races et de toutes langues, à travers les continents, communient aux mêmes sacrements. C’est bien l’Eucharistie qui fait l’unité de l’Eglise.

- Pour l’unité hiérarchique, nous croyons que les pasteurs légitimes donnés à l’Eglise, sont ceux que nous devons suivre dans une même direction ; quelques jours après l’ordination de notre évêque, garant de l’unité de l’Eglise dans son diocèse, voilà pourquoi nous prions dans la prière eucharistique : nous te prions pour le pape et notre évêque.

Cette communion de Foi, cette communion aux mêmes sacrements et cette communion hiérarchique ont pour point commun l’Esprit saint qui unifie. Si je ne croyais pas en l’Esprit saint qui fait l’unité, rien ne m’obligerait à croire aux propos de notre évêque. Je le crois car, par l’Esprit saint, je reconnais en lui le successeur des apôtres.

Puissions-nous dans cette Eucharistie, entrer dans ce mouvement d’unité, de communion, basée sur une altérité, le Père et le Fils peuvent être unis précisément parce qu’ils sont différents. Nous-mêmes sommes différents les uns des autres, ce qui vient nous unir ce matin c’est le partage de la même Foi, des mêmes sacrements auxquels nous communions et que nous suivons le mêmes pasteurs à la suite du seul pasteur qui est le Christ.

Amen


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21 MAI 2021

Homélie de don Claude-Noël


Demandons durant ce temps qui nous sépare de Pentecôte, l’Esprit saint qui procure la Vérité toute entière et la capacité à discerner sur la valeur des choses.

Dans la première lecture, le gouverneur discute des affaires courantes avec le roi et fait un rapport concernant saint Paul, évoquant des détails lorsqu’un différend intervient concernant la divinité et la Résurrection de Jésus.

A présent, posons-nous la question : Et nous, ne donnons-nous pas, dans le quotidien de nos vies et à travers notre regard sur l’actualité, trop d’importance à des choses annexes ? N’oublions pas que le Christ a vaincu la mort. Ceci n’enlève pas l’importance de ce que nous vivons, mais nous devons garder à l’esprit les priorités à conserver.

Ceci est également vrai dans les évangiles, lorsque saint Pierre, voulant bien remplir sa mission, se disait prêt à mourir pour Jésus et à le suivre jusqu’à la mort. Au final, il abandonna Jésus, puis, dans une conversation finale, Jésus touche au cœur de son ministère et demande à Pierre : m’aimes-tu ?

Ce rachat de trahison par l’Amour du Seigneur est vrai pour chacun de nous également afin que le Seigneur prenne la première place.

Demandons à l’Esprit saint qu’Il vienne nous ordonner intérieurement afin qu’il y ait de la confiance et de l’ordre dans notre quotidien et que triomphe l’Amour du Seigneur dans le concret de nos vies.

Amen

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22 MAI 2021

Homélie du Père Gilles de La Simone


Merci aux Dons de saint Martin de leur fidèle amitié et de l’attention portée à cette journée anniversaire de mes 50 ans d’ordination sacerdotale.

Demain, nous allons recevoir les flammes de l’Esprit saint comme les apôtres en leur temps. Je vais évoquer un peu plus en détail la flamme que j’ai reçue. L’appel de Dieu est arrivé par étape pour moi :

Tout d’abord à 7 ans lorsque la directrice de mon établissement me fit remarquer qu’il est attendu quelque chose d’autre que des bêtises de ma part.

Puis en CM2, au catéchisme, cette parole du prêtre qui évoque la nécessité de trouver des ouvriers pour la moisson.

En 5e, mes parents me questionnent concernant mon avenir et pour moi c’est déjà clair, mon avenir c’est la prêtrise, comme mes oncles.

En terminale, chez les Jésuites, l’appel se confirme et je réalise que, pour que le monde change, il est nécessaire d’annoncer la Parole de Dieu.

Toutes ces étapes ont été déclenchées à chaque fois par des témoins.

Les flammes de la Pentecôte tombent sur l’Eglise rassemblée et, c’est une histoire communautaire que celle de répondre à l’appel du Seigneur. La Pentecôte, c’est une grande fraternité dans la diversité, c’est un souffle puissant pour annoncer la Parole de Dieu.

Dans les années 70, le souffle de Vatican II nous habitait et j’ai été entrainé par des hommes et des femmes qui cherchaient à vivre leur Foi au cœur de leur vie familiale et économique. Nous avions une vision optimiste du monde, en nous engageant pour le changer. Le mot d’ordre qui nous animait était la proximité avec le Prochain, dans la fraternité. Mon curé de l’époque me fit remarquer qu’il était nécessaire d’être proche des jeunes en jouant avec eux, en toute humilité, en plus d’assurer la liturgie. Cette proximité m’a permis de voir les signes de Dieu déjà à l’œuvre à travers ces jeunes ou adultes rencontrés.

A cette époque, le renouveau liturgique était intense, l’objectif était que le maximum de personnes issues du milieu populaire puisse participer à l’action liturgique. Mon ministère s’est alors tourné vers l’accompagnement des mouvements et je rends Grâce au Seigneur pour les personnes desquelles j’ai tant reçu en essayant d’être «prêtre» pour elles. C’est toujours un émerveillement de voir évoluer les personnes dans leur vie familiale, professionnelle ou associative puis transformer le monde et changer les mentalités en proclamant leur Foi (hommes politiques, entrepreneurs luttant contre la corruption). Avec la force du Christ, bon nombre de situations peuvent évoluer. L’exemple du mouvement «Foi et lumière» est édifiant, au final ce sont les petits, les handicapés, les pauvres qui sont à l’initiative des actions et nous ne sommes que des serviteurs.

Que serais-je sans ces hommes et ces femmes qui, dans leur engagement professionnel, ou dans leur mission dans l’Eglise, m’ont corrigé et orienté ? Au final, leur demande est simple : les aider à découvrir Dieu par eux-mêmes et à l’annoncer. Lorsque je demande à des jeunes ce qu’ils attendent du prêtre, ils me répondent qu’ils attendent de lui ce qu’il doit être : un prêtre tout simplement, et ces paroles aident le prêtre à se situer en Vérité dans sa vocation.

En effet, ce sont les laïcs qui apprennent au prêtre à être prêtre, de la même manière que les enfants apprennent aux parents à être parents et que les parents apprennent aux enfants à être enfants, que le mari apprend à sa femme à être une bonne épouse et que la femme apprend à son mari comment l’aimer. Cette articulation des laïcs et des prêtres dans l’Eglise me remplit de joie car c’est ainsi que j’ai découvert quel pouvait être mon ministère.

Ma proximité avec des orphelinats en Afrique me fait réaliser la chance d’être prêtre, le Seigneur m’a comblé de relations enrichissantes, épanouissantes avec des frères prêtres. J’ai une certitude : quand Dieu appelle quelqu’un, Il veut le rendre heureux en le comblant d’abord humainement et en le valorisant. Pour ma part, Il m’a permis de vivre une vie fraternelle intense particulièrement lorsque j’ai pu faire des temps de relecture de vie en présence de mes frères dans les tempêtes de ma vie.

Avec la pandémie, je souffre de voir l’attitude de fermeture de certains qui va à l’encontre de l’esprit d’ouverture et de nouveauté du monde moderne. Les mots, les musiques, les témoignages adaptés doivent être trouvés ou retrouvés, c’est le cas à l’Aumônerie des étudiants ou au Patronage saint Roch.

J’ai souvent douté de mes capacités à répondre à l’appel du Seigneur, doutes sur mes capacités humaines à annoncer la Parole de Dieu, à guider les personnes, doutes sur ma légitimité au regard de mes péchés et de mes attitudes qui bafouent le visage du Christ et de l’Eglise. Mais en aucune circonstance, je n’ai douté de l’actualité de cet appel de Dieu qui toujours me relève et m’envoie. Je n’ai jamais perdu cette Joie d’être prêtre.

Permettez-moi de vous demander de prier ainsi pour moi :

- Que le Seigneur m’aide à vivre la folie de l’Evangile dans la sagesse de la vieillesse !

- Que le Seigneur m’aide à vivre la folie de la vieillesse dans la sagesse de l’Evangile !

Amen

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23 MAI 2021,

Messe de la Pentecôte, Don Edouard


Bienvenue à vous tous à Notre-Dame d’Amiens en ce jour de la solennité de Pentecôte.

Il y a cinquante jours nous célébrions Pâques, les baptêmes d’adultes pendant la Vigile, aujourd’hui, nous célébrons les confirmations. Pendant le temps pascal, comment nous sommes-nous préparer à Pentecôte ? en nous adressant au Seigneur, en lui exprimant notre désir et notre besoin de le recevoir !

Il y a 2000 ans, au Cénacle, dans la chambre haute, alors que les apôtres et la Vierge Marie étaient rassemblés, Jésus, le Ressuscité, est venu les visiter durant quarante jours, jusqu’à son Ascension, franchissant les portes closes.

Le jour de la Pentecôte se produit à nouveau aujourd’hui. Comme le vent qui fait claquer les portes, l’Esprit saint souffle au sein des 200 000m3 de la cathédrale, Notre-Dame brûle du feu de l’Esprit, alors imaginons à présent les flammes descendre sur chacun de nous.

Chers frères et sœurs, ce que nous vivons dans la liturgie s’accomplit vraiment :

A ceux qui ont le cœur ouvert, à ceux qui ont soif, l’Esprit saint vient les abreuver, les combler, les remplir.

Mais, en nous a lieu un combat, une lutte intérieure entre, ce que saint Paul appelle la chair : le terrestre et l’Esprit : le céleste. Nous sommes de la terre mais nous sommes faits pour le Ciel. Le royaume annoncé par les premiers apôtres, c’est l’Eglise, et elle commence aujourd’hui pour nous. Pour ceux qui ont reçu l’Esprit saint et qui se laissent conduire par son souffle, la porte du royaume s’ouvre.

Chers frères et sœurs, nous savons par expérience que nous n’obéissons pas toujours à l’Esprit saint mais à la chair, à cette tendance qui nous attire plus bas que nous ne sommes. Combien d’esclavages, combien d’addictions, combien de dépendances, à cause des péchés contre l’Esprit saint :

Inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies…ainsi que tous les vices qui existent sur terre - dont on peut imaginer toutes leurs variantes - et qui sont représentés sur les médaillons du portail du Beau Dieu.

En parcourant cette liste, comprenez-vous que vous êtes encore de la terre ? Peut-être souffrez-vous de dépendance à la pornographie ? Etes-vous pris par une jalousie qui vous mord le cœur ? Portez-vous un regard envieux sur votre voisin ? Etes-vous dans la rivalité, la haine, le non pardon ? car vous avez été abusés, déçus, trahis ou volés. Etes-vous dans l’intempérance par la non maîtrise de vos désirs et passions ? Tous ces péchés nous montrent que nous avons besoin d’être sauvés par Dieu.

La loi intérieure que vous vous êtes fixés ne suffit pas, la culpabilité face au regard des autres ne suffit pas, les bons conseils de votre médecin ou de votre curé ne suffisent pas non plus, vous avez besoin du seul qui puisse vous sauver : Dieu. L’Esprit saint, qui vous est donné gratuitement descend aujourd’hui pour vous arracher à la chair et au péché et vous procurer ses fruits :

Amour, Joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi.

Sans le sacrement de confirmation, sans l’Esprit saint reçu en plénitude, c’est un combat sans force, c’est une lutte sans certitude de réussite, c’est l’absence de bénéfice de la victoire que le Christ lui-même nous offre.

Aussi nombreux que nous sommes, ravivons le don que nous avons reçu au jour de notre baptême et de notre confirmation, afin de porter un fruit de sainteté.

Voici ma certitude, ma conviction : je ne peux pas y arriver par moi-même, mais toi Seigneur, tu le peux !

Notre Dame, toi la première Eglise, le premier royaume, toi qui a reçu l’Esprit saint lors de l’Annonciation, toi pleine de grâce, apprends-moi à ne vivre que de l’Esprit, à l’accueillir, à être inspiré par l’Esprit, à lui être docile, à marcher avec Lui pour être fils et fille du Ciel, afin que, porteur d’une lumière et d’un feu qui me dépasse, qui m’embrase et m’illumine, je puisse porter cette lumière au monde entier.

Amen

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