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« C’est pourquoi je supplie la Bienheureuse Vierge Marie »

Le temps de l’Avent nous plonge mystérieusement dans l’état d’esprit de l’Ancien Testament. Comme les patriarches, les prophètes, Saint Jean Baptiste et la Vierge Marie, nous revivons l’attente de la venue du Sauveur. Il vient ! Il faut se préparer activement à l’accueillir.

Il s’agit dans un premier temps de faire grandir notre désir. Ce n’est pas notre premier Noël et nous avons peut-être une impression de déjà-vu. Pourtant chaque Noël apporte sa grâce propre à la mesure de notre désir. Ayons à cœur de creuser notre espérance par une prière renouvelée. Nul n’accueille chez lui une personne désirée et importante sans avoir fait le ménage. Notre âme est souillée par le péché. Elle en devient inhospitalière pour le Seigneur qui veut y habiter par sa grâce. Ne soyons pas comme ces paresseux qui finissent par s’habituer à la crasse. N’attendons pas que les immondices s’accumulent pour faire un brin de ménage.

Trop souvent notre pente naturelle fait que nous repoussons notre confession à l’arrivée d’un gros péché bien grave. Au contraire, confessons-nous régulièrement y compris des fautes qui nous paraissent légères. Ne craignons pas de confesser toujours les mêmes péchés : la poussière s’accumule toujours au même endroit…


Et quel bonheur de retrouver une âme pure !

Ce bonheur fut celui de la Vierge Marie dont nous avons fêté l’Immaculée Conception mercredi dernier. Figure importante de notre Avent puisque personne n’a tant désiré Jésus, suivons son exemple et n’hésitons pas à recourir à son intercession en toute circonstance. C’est d’ailleurs ce que l’Eglise nous invite à faire à chaque fois que nous récitons le Je vous salue Marie (et le Je confesse à Dieu). Nous nous présentons à elle, humblement comme des pécheurs, parce qu’elle nous présente et nous offre le Sauveur, celui qui est venu pardonner nos péchés. La joie de Noël si désirée est d’abord l’accueil du Salut. C’est dans cette même joie que le pénitent accueille l’absolution sacramentelle de ses péchés. Nous voulons la joie de Noël ? Confessons-nous !


Don Antoine




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