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Je ne vous laisse pas orphelins


Jeudi, solennité de l’Ascension, nous allons recevoir notre nouvel évêque.

Recevoir, c’est bien le mot, de la part de Dieu lui-même. Recevoir avec joie, recevoir avec foi. Au-delà de sa personne, de ses qualités et de son tempérament, de son parcours et de son origine géographique, le recevoir comme un pasteur envoyé par le Seigneur, successeur des apôtres. La date choisie tombe à merveille.


À l’Ascension, Jésus quitte le monde visible pour rejoindre la gloire du Ciel mais il ne nous laisse pas seuls. Il nous a donné son Esprit, qui éclaire, fortifie, conduit, console, chaque fidèle en particulier et l’Eglise dans son ensemble. Mais il nous laisse aussi sa présence à travers les pasteurs de l’Eglise qui nous conduisent en son nom. Dans les Actes des Apôtres, nous voyons ceux qu’a choisis Jésus, remplis de l’Esprit-Saint, poursuivre son œuvre à travers bien des péripéties.


C’est vrai encore aujourd’hui, vingt siècles plus tard.

La liturgie de l’ordination de l’évêque est sur ce point très significative. C’est par l’imposition des mains d’un autre, qui lui-même s’est fait imposer les mains, que l’on devient successeur des apôtres. Une chaîne ininterrompue, de personne à personne, remonte en ligne directe jusqu’à un apôtre, témoin oculaire de la Résurrection.


Cela nous indique plusieurs choses : d’abord, que l’Eglise n’est pas seulement une association de personnes qui partagent les mêmes intérêts, se dotant d’une organisation efficace, ensuite elle est un peuple rassemblé et dirigé par le Christ à travers ses pasteurs. Recevoir l’évêque, c’est reconnaître que Jésus continue à conduire son Eglise. Cela signifie aussi que notre foi n’est pas l’adhésion à des idées, aussi belles soient-elles, mais la confiance accordée aux témoins de la Résurrection, qui nous relie une chaîne vivante et ininterrompue.


Rendons grâce à Dieu pour Mgr Le Stang, portons-le dans notre prière.

Don Claude-Noël

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