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La chandeleur, les crêpes et le petit Jésus !

La Chandeleur, que nous allons fêter mardi prochain, nous invite à contempler une facette du mystère du Christ. Quarante jours après Noël, la sainte famille se conforme à la loi de Moïse et vient présenter l’enfant nouveau-né au Temple, à Jérusalem.


Guidés par la Vierge Marie, approchons-nous de l’Enfant-Jésus, osons le prendre dans nos bras, comme Syméon. Ce vieillard, attendant la mort, peut désormais partir en paix car ses yeux ont vu la “lumière qui se révèle aux nations” (Lc 2, 32).

C’est bien sur ce mystère que l’Eglise nous fait méditer : le Christ est la lumière du monde.

La chandeleur

Célébrée à Jérusalem dès le IVème siècle, la fête de la Chandeleur tire son nom des chandelles qui sont bénies avant la messe. Ces cierges symbolisent le Christ qui nous éclaire et qui illumine le monde.


Traditionnellement, la bénédiction des chandelles est suivie d’une procession qui symbolise notre vie chrétienne : nous marchons VERS le Christ, but ultime et unique de notre vie ; nous marchons AVEC le Christ, guidés par sa lumière, il ne nous laisse jamais seuls.

Voilà la sainteté à laquelle tout chrétien est appelé !


Le bienheureux Guerric d’Igny, moine cistercien, précise :

“ Frères, allons ! Voici que ce cierge brûle aujourd’hui entre les mains de Syméon. Venez-y prendre de la lumière, venez-y allumer vos cierges. Non pas tant pour porter des flambeaux en main que pour être des flambeaux, qui brillent au-dedans et au-dehors, pour votre bien et pour celui des autres : Jésus allumera votre foi, fera briller votre exemple, vous suggérera la bonne parole, enflammera votre prière, purifiera votre intention.”


Et les crêpes dans tout cela ?

La tradition des crêpes remonte probablement au pape Gélase Ier, au Vème siècle, qui fut le premier à instituer la procession aux flambeaux du 2 février. Il offrit aux pèlerins venus à Rome des galettes, ancêtres de nos crêpes...


Augustin, séminariste

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