
La fin d’année est un temps de grâces. Dans les champs comme dans les cœurs, on voit poindre la récolte. Premières communions, professions de foi, confirmations, et ordinations réjouissent notre paroisse, notre diocèse, notre Église. Chacun peut légitimement se féliciter d’avoir travaillé à la vigne du Seigneur, par la prière, le service, la charité fraternelle. Mais en fin de compte, le sentiment le plus noble en cette circonstance est celui de l’action de grâce. L’action de grâce : secret de la joie et de l’humilité Rendre grâce : voilà la porte d’entrée de notre vie spirituelle. Marie nous indique cette voie dans son Magnificat : « Le Seigneur a fait pour moi des merveilles ». Elle ne se cache pas derrière une fausse humilité : « Toutes les générations me diront bienheureuse ! » Et en disant cela, Marie ne fait pas preuve d’orgueil ; bien au contraire ! Elle reconnaît que tout ce dont elle bénéficie vient de la main de Dieu. En un mot : plus je prends le temps de voir l’action de Dieu dans ma vie ; plus je suis heureux et plus je suis humble. Car je sais que ce que j’ai ne vient pas de moi. Et ainsi la vanité devient gratitude. Rendre grâce ensemble
Ce n’est pas seulement chacun de nous, mais toute notre communauté paroissiale qui est invitée à rendre grâce, ensemble. C’est le sens de nos « eucharisties » (signifiant littéralement « actions de grâce »). La fête paroissiale du 12 juin est un moment privilégié pour rendre grâce pour tous les bons fruits que nous recevons de Dieu, et que nous recevons les uns des autres. Prêtres et fidèles, jeunes et vieux, bénévoles et paroissiens du dimanche… nous recevons tant les uns des autres ! Alors ne soyons pas ingrats : venons nous dire « merci » le 12 juin et surtout : rendons grâce à Dieu !
Don François
コメント