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« Tu es celle qui n’est pas, je suis Celui qui suis »

Au milieu du XIVe siècle, à Sienne, en Toscane, les époux Benincasa donnent la vie à leur vingt-troisième enfant : Catherine, que l’Eglise tout entière appelle aujourd’hui sainte Catherine de Sienne, vierge et docteur de l’Eglise. Morte à trente-trois ans : une géante de la sainteté.

Vers l’âge de six ans, elle sent l’appel du Seigneur et intérieurement lui répond : « Me voici », et elle s’enflamme du désir d’annoncer l’évangile. Assoiffée de Dieu, elle cherche dans une prière fréquente et fervente à le rencontrer, à échanger avec lui, à toujours mieux le connaître. Le prêtre qui l’accompagnait, le bienheureux Raymond de Capoue, raconte qu’au début des visions fréquentes dont elle a été gratifiée, le Seigneur Jésus a échangé avec elle, à la manière dont Dieu a échangé avec Moïse au buisson ardent « Sais-tu, ma fille, qui tu es et qui je suis ? Si tu as cette double connaissance, tu seras heureuse.Tu es celle qui n’est pas, je suis Celui qui suis. Si tu gardes en ton âme cette vérité, jamais l’ennemi ne pourra te tromper, tu échapperas à tous ses pièges ; jamais tu ne consentiras à poser un acte qui soit contre mes commandements, et tu acquerras sans difficulté, toute grâce, toute vérité, toute clarté »

Dieu veut nous permettre d’être proches de lui, d’approcher du buisson ardent, de son cœur brûlant d’amour pour nous dans lequel se trouvent les trésors de sa grâce. Comme Moïse, comme Catherine, il nous appelle, par notre nom. Mais en révélant son nom, seul véritable maître de l’existence, Dieu nous invite à disposer notre cœur dans l’humilité : enlevons les sandales de notre orgueil et répondons à son appel pour trouver le seul vrai bonheur.

Don Charles-Marie



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