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Inspiration de l'Avent !


«Dieu ne t’aime pas parce que tu penses juste et que tu te comportes bien ; il t’aime et c’est tout. Son amour est inconditionnel, il ne dépend pas de toi. Tu peux avoir des idées erronées, tu peux avoir créé des situations très compliquées, mais le Seigneur ne renonce pas à t’aimer»

Pape François le 24 Déc.2019



 

Chronologie de l'article :

  • Jean-Paul II : L'Église reprend son chemin (2 Dec. 2001)

  • Benoit XVI : La venue du Seigneur (2005)

  • Benoit XVI : Les temps de l'Avent (30 Nov. 2018)

  • François : La joie (13 Dec. 2020)



En quelques mots :

  • Jean Paul II : L'Église reprend son chemin

Le mystère du Christ : un mystère toujours nouveau que le temps ne peut effacer sur lequel nous devons continuer à méditer plus intensément.


L'Avent est synonyme d'Espérance: une espérance qui invite à la vigilance dans la prière par une attente pleine d'amour, dans la charité car le Royaume de Dieu est proche là où les hommes apprennent à vivre en frères.




  • Benoit XVI : La venue du Seigneur

Le Seigneur désire toujours venir à travers nous : il frappe à la porte de notre coeur, sommes nous disposés à l'entendre et à travailler pour lui ?


Il cherche une demeure vivante : notre vie

Il nous appelle à la communion avec lui : il fait en sorte que nous arrivions préparés à la rencontre finale et décisive lors du retour du Christ.


L'avenir est contenu dans le présent : la présence de Dieu, de son amour qui ne nous abandonnera jamais.

Nous sommes interpellés dans tout notre être face au Christ qui vient : esprit, âme et corps.




  • Benoit XVI : Les temps de l'Avent

"Le temps nous manque" : mais Dieu a du temps pour nous. Sa parole et ses oeuvres de salut pour nous ouvrir à l'éternité et créer une histoire d'alliance.

 

Les temps du salut: la création au début, l'incarnation-rédemption au centre et la parousie à la fin, la venue finale qui comprend également le jugement universel.

Ce n'est pas une simple succession chronologique:

- la création est permanente et se réalise tout au long du devenir de l'univers, jusqu'à la fin des temps.

- l'incarnation-rédemption étend toutefois son rayon d'action à tout le temps précédent et à tout le temps suivant.

- la venue finale et le jugement dernier exercent leur influence sur la conduite des hommes de chaque époque.

 

Mais le Seigneur vient sans cesse dans notre vie : veillons. Détachons-nous des biens terrestres, voyons nos erreurs, soyons charitables et acceptons de nous remettre humblement à Dieu.




  • Pape François : La joie

L’invitation à la joie est caractéristique du temps de l’Avent : c'est l'attente joyeux de la naissance de Jésus. C'est la joie Chrétienne.


Pourquoi sommes nous dans la joie : car le Seigneur est proche et la règle pour les Chrétiens veut que plus Il est proche plus nous sommes dans la joie et plus Il est loin, plus nous sommes dans la tristesse.


Trop de Chrétiens ont un visage de tristesse : le Christ nous aime, il est ressuscité, réjouissons-nous !



 

Jean-Paul II

Angélus du 2 Déc. 2001



Aujourd'hui, premier Dimanche de l'Avent, commence une nouvelle Année liturgique.


L'Église reprend son chemin

et nous invite à réfléchir plus intensément sur le mystère du Christ, un mystère toujours nouveau que le temps ne peut pas effacer.

Le Christ est l'Alpha et l'Oméga, le principe et la fin.

Grâce à Lui, l'histoire de l'humanité avance comme en pèlerinage vers l'accomplissement du Royaume, que Lui-même a inauguré à travers son incarnation et sa victoire sur le péché et sur la mort.

C'est pourquoi l'Avent est synonyme d'espérance,

ce n'est pas l'attente vaine d'un dieu sans visage, mais une confiance concrète et certaine dans le retour de Celui qui nous a déjà rendu visite, de l'"Époux" qui a scellé dans son sang un pacte d'alliance éternelle avec l'humanité.

C'est une espérance qui invite à la vigilance,

une vertu caractéristique de ce temps liturgique particulier. Vigilance dans la prière, animée par une attente pleine d'amour; vigilance dans le dynamisme de la charité concrète, conscient que le Royaume de Dieu devient proche là où les hommes apprennent à vivre en frères.










 

Benoît XVI

Vêpres du premier dimanche de l'Avent (2005)




Au sujet de la Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens (1 Th 5, 23-24)


"Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera."


Nous avons dit que cette venue est singulière: "la" venue du Seigneur.

Toutefois il n'y a pas que la dernière venue à la fin des temps: dans un certain sens, le Seigneur désire toujours venir à travers nous.

Et il frappe à la porte de notre coeur: es-tu disposé à me donner ta chair, ton temps, ta vie?

Telle est la voix du Seigneur, qui veut entrer également dans notre époque, il veut entrer dans l'histoire humaine à travers nous. Il cherche également une demeure vivante, notre vie personnelle. Voilà la venue du Seigneur. C'est ce que nous voulons à nouveau apprendre pendant le temps de l'Avent: que le Seigneur peut venir également à travers nous.


Nous pouvons donc dire que cette prière, ce souhait exprimé par l'Apôtre contient une vérité fondamentale, qu'il cherche à inculquer aux fidèles de la communauté qu'il a fondée et que nous pouvons résumer ainsi: Dieu nous appelle à la communion avec lui, qui se réalisera pleinement au retour du Christ, et Il s'engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive.

L'avenir est, pour ainsi dire, contenu dans le présent, ou mieux, dans la présence de Dieu lui-même, de son amour indéfectible, qui ne nous laisse pas seuls, qui ne nous abandonne pas même un seul instant, comme un père et une mère n'arrêtent jamais de suivre leurs enfants sur le chemin de leur croissance. Face au Christ qui vient, l'homme se sent interpellé dans tout son être, que l'Apôtre résume par les termes "esprit, âme et corps", indiquant ainsi toute la personne humaine, comme une unité articulée possédant une dimension somatique, psychique et spirituelle.


La sanctification est un don de Dieu et une initiative venant de lui, mais l'être humain est appelé à y répondre de tout son être, sans que rien de lui ne soit exclu.





 

Benoît XVI

Angélus du premier dimanche de l'Avent (30 Nov. 2008)


Avec le premier dimanche de l'Avent, nous entamons aujourd'hui une nouvelle année liturgique. Ce fait nous invite à réfléchir sur la dimension du temps, qui exerce toujours sur nous une grande fascination. À l'exemple de ce que Jésus aimait faire, je désirerais toutefois partir d'une constatation très concrète: nous disons tous: "le temps nous manque", car le rythme de la vie quotidienne est devenu frénétique pour tous. À cet égard également l'Église a une "bonne nouvelle" à apporter: Dieu nous donne son temps.

Nous disposons toujours de peu de temps; en particulier pour le Seigneur nous ne savons pas ou, parfois, nous ne voulons pas le trouver. Eh bien, Dieu a du temps pour nous !


Oui, Dieu nous donne son temps, car il est entré dans l'histoire avec sa parole et ses œuvres de salut, pour l'ouvrir à l'éternité, pour la faire devenir une histoire d'alliance. Dans cette perspective, le temps est déjà en soi un signe fondamental de l'amour de Dieu : un don que l'homme, comme tout autre chose, est en mesure de valoriser ou, au contraire, d'abîmer; de saisir dans sa signification, ou de négliger avec une superficialité obtuse.



Il y a ensuite les trois grands "axes" du temps, qui rythment l'histoire du salut: la création au début, l'incarnation-rédemption au centre et à la fin la "parousie", la venue finale qui comprend également le jugement universel.


Ces trois moments ne sont cependant pas à entendre simplement dans une succession chronologique.

En effet, la création est bien à l'origine de tout, mais elle est également permanente et se réalise tout au long du devenir de l'univers, jusqu'à la fin des temps.

De même l'incarnation-rédemption, si elle a eu lieu à un moment historique déterminé, la période du passage de Jésus sur la terre, étend toutefois son rayon d'action à tout le temps précédent et à tout le temps suivant. Et à leur tour, la venue finale et le jugement dernier, qui précisément dans la Croix du Christ ont eu une anticipation décisive, exercent leur influence sur la conduite des hommes de chaque époque.


Le temps liturgique de l'Avent célèbre la venue de Dieu, dans ses deux moments : il nous invite tout d'abord à réveiller l'attente du retour glorieux du Christ ; puis, Noël s'approchant, il nous appelle à accueillir le Verbe fait homme pour notre salut.

Mais le Seigneur vient sans cesse dans notre vie. L'appel de Jésus, qui en ce dimanche nous est reproposé avec force : "Veillez !" (Mc 13, 33.35.37) est donc plus que jamais opportun. Il est adressé aux disciples, mais également "à tous", car chacun, à l'heure que Dieu seul connaît, sera appelé à rendre compte de sa propre existence.

Cela comporte un juste détachement des biens terrestres, un repentir sincère de ses propres erreurs, une charité active envers le prochain et surtout de se remettre de manière humble et confiante entre les mains de Dieu, notre Père tendre et miséricordieux.

La Vierge Marie, la Mère de Jésus est l'icône de l'Avent.

Invoquons-la pour qu'elle nous aide nous aussi à devenir un prolongement d'humanité pour le Seigneur qui vient.




 

Pape François

Angélus du 13 Déc. 2020


L’invitation à la joie est caractéristique du temps de l’Avent: l’attente de la naissance de Jésus, l’attente que nous vivons est joyeuse, un peu comme lorsque nous attendons la visite d’une personne que nous aimons beaucoup, par exemple un ami que nous ne voyons plus depuis longtemps, un parent… Nous sommes dans une attente joyeuse. Et cette dimension de la joie apparaît surtout aujourd’hui, troisième dimanche, qui s’ouvre sur l’exhortation de saint Paul «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur» (Antienne d’entrée; cf. Ph 4, 4.5).

« Réjouissez-vous! ». La joie chrétienne.




Et quelle est la raison de cette joie? Que «le Seigneur est proche» (v. 5).

Plus le Seigneur est proche de nous, plus nous sommes dans la joie; plus Il est loin, plus nous sommes dans la tristesse. C’est une règle pour les chrétiens.

Un jour, un philosophe a dit plus ou moins ceci: «Je ne comprends pas comment on peut croire aujourd’hui, parce que ceux qui disent croire ont un visage de veillée funèbre. Ils ne témoignent pas de la joie de la résurrection de Jésus Christ ». Tant de chrétiens ont ce visage, oui, un visage de veillée funèbre, le visage de la tristesse… Mais le Christ est ressuscité! Le Christ t’aime!

Et tu n’as pas de joie? Réfléchissons un peu à cela et disons: « Est-ce que j’éprouve de la joie parce que le Seigneur est proche de moi, parce que le Seigneur m’aime, parce que le Seigneur m’a racheté? »




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