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La confession, pour quoi faire, comment et pour qui ?

La confession, c’est pour qui ?

La confession, c’est pour tous les baptisés, de 7 à 77 ans… et même au-delà ! Il n’y a pas d’âge pour commencer et pas d’âge pour s’arrêter ! Certains sont « tombés dedans » très jeunes ; d’autres la découvrent bien plus tard. Dieu sait attendre le moment favorable pour nous faire revenir à lui ! Certaines confessions peuvent paraître ordinaires ; mais pour Dieu, chaque confession est unique. Partout dans le monde et à travers l’histoire, des milliers de personnes ont vu leur vie changer après une confession.


Et si je ne suis non-chrétien, non-baptisé ?

Je ne suis pas exclu ! Je peux venir rencontrer le prêtre pour un temps d’écoute ; pour demander une prière de guérison ou de délivrance. Comme pour la confession, ce que je lui confie reste anonyme et confidentiel. Le prêtre est là pour m’apporter le réconfort et la consolation de Jésus. Il peut répondre à mes questions et m’accompagner sur un chemin de conversion au Christ.



La confession, pour quoi faire ?

Pour passer de l’ombre à la lumière ; pour faire la vérité dans mon cœur, souvent partagé entre le bien et le mal, l’amour et la haine, la générosité et l’égoïsme… La confession, c’est d’abord une libération : le Christ fait reculer les ténèbres en mon cœur en y mettant sa lumière ; il me libère de la culpabilité et me fait entrer dans la joie d’un pardon reçu gratuitement, mais dont le prix est inestimable.


Pourquoi ai-je besoin d’un prêtre ?

Dans l’Évangile, Jésus envoie l’Esprit-Saint sur ses disciples et leur dit : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés » (Jn 20,23). Jésus ne veut donc pas seulement pardonner les péchés des gens de son époque, il veut que cette mission soit prolongée dans l’histoire par des hommes qui soient ses intermédiaires. Le prêtre écoute, mais c’est le pardon du Christ que je reçois !



La confession, ça se prépare ?

Avant de me regarder moi-même, je commence par regarder le Christ. La confession n’est pas une introspection culpabilisante ; c’est une ouverture de cœur devant celui qui m’a créé, qui m’aime, et qui a donné sa vie pour moi. Après ce regard d’émerveillement sur l’amour personnel de Dieu pour moi, je prends conscience de manière plus juste du peu d’amour que je lui ai montré en retour. Je peux alors examiner ma conscience dans trois directions : comment me suis-je éloigné de Dieu ? comment me suis-je fais du mal à moi-même ? comment ai-je blessé les autres, en pensée, en parole, en acte, ou en les ignorant.


Concrètement, ça se passe comment ?

Ce n’est pas un interrogatoire ! Ma démarche est d’abord personnelle. Tout d’abord, le prêtre m’accueille simplement : il n’est là que pour permettre la rencontre entre le Christ et moi. Je n’ai rien à cacher puisque Jésus connaît toute ma vie. Avec franchise et simplicité, je peux alors reconnaître mes fautes et les regretter ; je les dépose dans les mains de Jésus pour qu’il les jette loin de moi. Une fois que j’ai dit ce que j’avais sur le cœur, le prêtre prononce une prière d’absolution (c’est-à-dire une prière qui dénoue les nœuds de mon âme, qui me libère de l’emprise du mal pour m’attacher plus fermement au Christ). Il peut alors me donner un conseil de prière, de lecture ou d’action concrète comme pénitence. Je reçois cette pénitence comme une sorte d’« exercice pratique » pour réparer ce que j’ai pu faire de mal et pour repartir du bon pied !


Don François

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